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Déni de travail. L’invisibilisation du travail aujourd’hui, Sociétés contemporaines, n° 87, 2012

Dossier coordonné par John Krinsky, Maud Simonet
Sociétés contemporaines
N° 87 – 2012
Presses de Sciences Po
ISBN : 978-2-7246-3277-4
190 pages

Le dossier de ce numéro prolonge les analyses féministes sur le travail invisible en s’intéressant, au-delà du travail domestique, aux processus d’invisibilisation du travail en cours dans différents espaces sociaux, pour certains relativement nouveaux. L’article de Fabrice Guilbaud et celui de John Krinsky et Maud Simonet portent, respectivement, sur les mécanismes de déni du travail effectué par les détenu(e)s et par les bénévoles et les allocataires de l’aide sociale dans les parcs de New York. A contrario, le texte de Dominique Vidal et Isabel Georges et celui de Romain Pudal examinent les phénomènes récents de visibilisation, sur les plans juridique et social, de catégories de travailleurs jusque-là non reconnus comme tels : les « nounous » et travailleuses sociales au Brésil et les pompiers volontaires en France. Si ce dossier souligne les limites et les résistances, à la fois objectives et subjectives, à la visibilisation, il permet d’approfondir deux questions : celle de l’extension du domaine de l’invisible de l’espace domestique à celui de l’espace public et celle des liens entre rapports sociaux et formes d’invisibilisation du travail.

 

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