IDHES

Écrire sa vie, devenir auteur

Le témoignage ouvrier depuis 1945 

DATE
Jeudi 7 décembre 2017, à partir de 9 h

LIEU
Université Évry-Val-d’Essonne
Bibliothèque universitaire, salle de thèses
2 rue André Lalande
91000 Evry
Comment venir ?

Soutenance de thèse d’Eliane Le Port pour l’obtention du doctorat en histoire sous la direction de Nicolas Hatzfeld (Université Évry-Val-d’Essonne, IDHE.S).

Membres du jury

Anne-Claude Ambroise-Rendu, Professeure d’histoire contemporaine, Université de Versailles Saint-Quentin
Marion Fontaine, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université d’Avignon
Nicolas Hatzfeld, Professeur d’histoire contemporaine, Université Évry-Val-d’Essonne (directeur)
Dinah Ribard, Directrice d’Études, École des Hautes Études en Sciences sociales (rapporteure)
Gwenaële Rot, Professeure de sociologie, Sciences Po Paris
Xavier Vigna, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Bourgogne (rapporteur)

Résumé

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les ouvriers et les ouvrières ont continué à écrire en grand nombre pour se raconter et pour témoigner, à travers leurs expériences, des réalités du monde ouvrier. L’écriture du travail et de l’identité ouvrière se décline dans des genres variés : autobiographies, récits, romans inspirés d’une expérience de travail, journaux, recueils de poèmes, écrits collectifs, témoignages rédigés à partir d’entretiens.

Reposant sur un corpus de cent cinquante-huit ouvrages publiés entre 1945 et 2014 et sur une enquête auprès d’acteurs de l’écriture (auteurs ouvriers et ouvrières, éditeurs et journalistes), cette thèse s’intéresse aux parcours d’une centaine d’auteurs, à la place de l’écriture dans une vie ouvrière ainsi qu’aux représentations du travail. L’objectif est de restituer les manières d’écrire à partir d’expériences du travail et d’éclairer l’ensemble des étapes de production d’un témoignage, de l’écriture jusqu’à la publication.

Situant les écritures dans les trajectoires dont elles sont constitutives, cette recherche s’arrête sur les expériences qui construisent les traits identitaires des auteurs, sur les pratiques d’écriture, sur les contextes de prise de plume, enfin sur les conditions de réception des écrits à travers l’édition. Les témoignages sont également analysés comme des écritures du travail et sur le travail, dans une séquence de l’histoire ouvrière marquée par de profondes mutations sociales, politiques et professionnelles qui recomposent les mondes ouvriers.

 

 

 

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