La confiance est partout, au moins dans les discours. Il n’est pas une déclaration des banquiers centraux ou des responsables des grandes décisions macroéconomiques qui n’y fassent référence. L’appel à la confiance revient comme une incantation, une espèce d’ultime recours. Mais paradoxalement, plus on la convoque, et plus elle semble faire défaut et se dérober. La confiance vient du nom latin confidentia qui désigne le fait de croire avec assurance, de se fier à quelqu’un ou quelque chose ; elle implique un sentiment de sécurité et a pris progressivement une connotation d’assurance (foi en soi). Elle est une référence en économie, où elle est au centre de réflexions sur la croissance et les relations monétaires et financières. Elle prend aussi une place grandissante dans la gestion managériale des différentes parties prenantes des organisations. Enfin, le droit a aussi un rôle pour créer la superstructure nécessaire à la confiance des acteurs dans les technologies de l’information.
La confiance

Dossier coordonné par Sabine Sépari
Revue Économie et management
n° 144, juin 2012
CNDP
ISBN : 978-2-240-04332-0
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