IDHES

Séminaire résidentiel

Dates

Vendredi 30 septembre 2022

Lieu

Université Paris Nanterre
bâtiment Max Weber (W), rez-de-chaussée, salle de conférences, salles 1 et 2
200 avenue de la République
92 000 Nanterre
Comment venir ?

Organisation

IDHE.S

Programme

Ce séminaire résidentiel prévu initialement sur deux jours (29 et 30 septembre) aura lieu, à la suite de l’annonce du mouvement du grève du 29 septembre, sur une seule journée : vendredi 30 septembre.

Vendredi 30 septembre 2022 

9 h Accueil

9 h 30 – 10 h 45 1re session

Digitalisation

Coordination : Anne Conchon | histoire moderne, université Paris 1 et Maud Simonet | sociologie, CNRS, université Paris Nanterre

Cette session a pour objectif de présenter, discuter et mettre en commun des travaux, tant individuels que collectifs qui sont en cours au laboratoire, sur la digitalisation des entreprises et des administrations et ses enjeux sur le travail. Quels sont les effets de la digitalisation sur l’activité de travail, les relations et les statuts d’emploi des travailleur·ses ? Quelles conséquences en termes de professionnalisation ou de déprofessionnalisation des travailleur·ses, de mise au travail des usagers/clients ou de nouveaux acteurs chargés de la médiation numérique ? Quelles transformations de la division du travail en découle et quelles en sont les conséquences sur les rapports sociaux de sexe, de classe, de race et de génération ? En quoi la part croissante du travail numérique, notamment à l’occasion de la crise sanitaire, induit-elle aussi des bouleversements sur les lieux et les rythmes de travail ?

Sofia Saïah | sociologie, université Paris Nanterre
Digitalisation du service public de la retraite : quelles conséquences sur le travail ?

Paola Tubaro | sociologie, CNRS, université Paris Sud, ENS Paris-Saclay
Genre et travail de plateforme : de nouvelles inégalités ?

Anne-Charlotte Mariel | sociologie, université Paris Nanterre
Digitaliser l’administration : usages et pratiques de la visualisation de données

10 h 45 – 12 h 2e session

Patrimoine, patrimonialisation et transmissions

Coordination : Michela Barbot | histoire moderne, CNRS, université Paris 1 et Christian Bessy | économie, CNRS, ENS Paris-Saclay

L’idée centrale de cette session est de comparer différentes formes de propriété en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine (dans ces différentes acceptions : familial, culturel, technique, matériel, immatériel…), l’environnement et les savoirs. On examinera particulièrement les conflits de qualification et les revendications autour de ces objets, en prêtant attention aux formes de valorisation des choses en présence, à leurs modes de transmission et/ou de marchandisation, ainsi qu’à la distribution des pouvoirs qui s’y déploient à différentes échelles (familiale, communautaire, étatique…).

Laurence Croq | histoire moderne, université Paris Nanterre
Le genre des commerces à Paris au XVIIIe siècle, l’exemple de la mercerie-lingerie

Federica Masè | histoire médiévale, université d’Évry
La transmission des biens immobiliers et mobiliers à Venise entre le XIIIe et le XVIe siècles

Caroline Ehrhardt | histoire des sciences, université Paris 8
Patrimoine et patrimonialisation des mathématiques (XVIIIe-XXe siècle)

12 h – 13 h 30 Déjeuner

13 h 30 – 14 h 45 3e session

Environnement et ressources

Coordination : Tommaso Pardi | sociologie, CNRS, ENS Paris-Saclay et Sophie Rétif | sociologie, université Paris Nanterre

La question environnementale occupe désormais une place centrale dans les transformations contemporaines des économies. Cette session vise à explorer la manière dont les rapports entre institutions économiques et environnements évoluent et se structurent à différentes époques et à différentes échelles d’analyse. A partir de matériaux empiriques riches et divers il s’agira de comprendre comment la question environnementale est posée, problématisée et institutionnalisée dans ces différents contextes et avec quels effets économiques (sur l’offre, les prix, les modes d’exploitation des ressources naturelles) et sociaux (les représentations, les pratiques, les usages).

Claire Fredj | histoire contemporaine, université Paris Nanterre
Empires et environnement

Ouna Tro | histoire contemporaine, université Paris Nanterre
Filière bois et environnement en Côte d’Ivoire : dilemme entre politiques environnementales et enjeux économiques de 1960 à 1995

Jérôme Greffion | sociologie, université Paris Nanterre
Les personnels de la recherche face au changement climatique

14 h 45 – 16 h 4e session

Valeur, prix, marché

Coordination : Valérie Boussard | sociologie, université Paris Nanterre et Julien Villain | histoire moderne, université d’Évry Val-d’Essonne

Cette session permettra de mettre en discussion les travaux menés dans le laboratoire s’étant intéressés à différents marchés, marqués par la détermination de prix des biens échangés. Elle abordera les tensions et contestations autour de ces prix, à partir de la valeur revendiquée et attribuée à ces mêmes biens, valeur elle-même sujette à discussion. La notion de valeur – au sens économique – n’a en effet pas de définition univoque et par ailleurs, la valeur a partie liée avec les valeurs – entendues comme jugements et règles de conduites éthico-morales. Les conventions encadrant ces valeurs, les équipements techniques la permettant, les experts qui en proposent l’estimation et les intermédiaires qui les font circuler seront au centre de l’analyse de cette rencontre, au cœur des marchés, entre prix et valeur(s).

Marguerite Martin | histoire moderne, université Paris 1
Conventions de qualité et construction des prix dans le commerce international : le cas de l’indigo XVIe-XVIIIe siècles

Eliza Benites-Gambirazio | sociologie, ENS Saclay
Les realtors aux États-Unis : évaluation et valorisation des biens immobiliers sur un marché résidentiel

Chongyun Xie | sociologie, ENS Saclay
Qu’est-ce qui valorise un bouquet en Chine ? L’art floral, les fleurs importées et le travail des fleuristes

16 h Pause

16 h 15 – 17 h 30 5e session

Crises, conflits, institutions

Coordination : Karel Yon | sociologie, CNRS, université Paris Nanterre et Frank Georgi | histoire contemporaine, université d’Évry Val-d’Essonne

Les crises sont des manifestations paroxystiques de la fragilité d’un ordre social et symbolique. Les guerres, conflits sociaux de grande ampleur, effondrements économiques, catastrophes environnementales ou événements pandémiques sont autant de facteurs susceptibles de les provoquer. Ils questionnent la légitimité des agencements sociaux et politiques ou des connaissances établies, ainsi que les institutions qui les supportent, et peuvent même conduire à des phénomènes de re-création institutionnelle. À partir d’objets, de perspectives disciplinaires et de terrains d’étude divers, les recherches présentées dans cette session entendent contribuer à la réflexion sur les liens entre crises, conflits et institutions.

Louis Pons | histoire, université Paris 1
Pénurie monétaire, antagonismes sociaux et innovations institutionnelles au début de la Révolution française (1789-1792)

Marie-Cécile Bouju | histoire contemporaine, université Paris 8
Sauver le marché de l’imprimé, 1939-1945

Volny Fages | histoire des sciences et techniques, ENS Paris-Saclay et Pierre Pénet | sociologie, CNRS, ENS Paris-Saclay
Expertises contestées : marginalités institutionnelles, conflits de légitimité, mobilisations collectives

17 h 30 Cocktail

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